Panneau n° 37
En Français
Autrefois, un cordonnier…
Lucien Fouques, petit homme droit et un peu sec, vous accueillait dans sa boutique au milieu des odeurs de cuir et de colle. Il réparait les chaussures et renforçait aussi leurs semelles avec des plaques en fer qu’il clouait à l’avant pour éviter une usure trop rapide. A cette époque, les gens marchaient beaucoup et notamment les enfants. A Clécy, certains enfants des hameaux éloignés, parcouraient chaque jour jusqu’à 12 kilomètres à pied pour aller et revenir de l’école…
Le ramassage scolaire n’existait pas encore.
A côté de son métier, Lucien était aussi sous-lieutenant des pompiers.
Lorsqu’on lui demandait : « Comment ça va les pompiers ? »
Il répondait en plaisantant : « Oh ! On est bien équipé, on a du bon matériel mais… on n’a pas assez souvent le feu ! »
In Italiano
C’era un tempo… un calzolaio.
Lucien Fouques, uomo minuto e magro, vi accoglieva nella sua bottega, tra l’odore di cuoio e di colla. Riparava le calzature e ne rinforzava le suole con delle placche in ferro che inchiodava prima per evitare che l’usura fosse troppo rapida. A quell’epoca, le persone camminavano molto, i bambini in particolare. A Clécy, alcuni bambini che venivano da frazioni lontane, percorrevano ogni giorno 12 chilometri a piedi per andare e tornare dalla scuola…
Non c’era ancora il bus scolastico…
Oltre al suo mestiere, Lucien era anche sottotenente dei pompieri.
Quando gli si domandava: « Come sta andando dai vigili del fuoco? », rispondeva scherzando: « Oh ! Siamo ben equipaggiati, abbiamo il materiale giusto ma… vediamo raramente del fuoco! »
In English
Previously, a cobbler…
Lucien Fouques, an up-night
man, would welcome you into his shop, where it smelt of glue leather. The repaired shoes and reinforced the soles with steel caps. During this time adults and children travelled on foot.
In Clécy, children in the surrounding hamlets would walk as far as 12 Km on foot, to and from school.
The school bus did not exist.
Apart from his job, Lucien was also an officer in the fire station.
When people asked him “How are the firemen?”, he always replied jokingly “We are all well-equipped… but there are not enough fires!”.